Once, mais que s'est-il donc passé ?

J'ai donc visionné Once, un film de John Carney, avec Glen Hansard et Marketa Irglova, et ma déception n'a eu d'égale que la grandeur de mes attentes. Que s'est-il donc passé ?

DVD acheté après un élogieux article, ce "film musical" a même gagné le Prix du Public au Sundance Film Festival. C'est là une marque à laquelle je ne suis pas insensible. Hélas trois fois hélas, toutes dithyrambiques que sont les critiques, il n'en reste pas moins que chacun vit avec ses propres goûts. Et j'avoue que la faiblesse de la réalisation m'a quelque peu dérangé, avec bien souvent des scènes dignes du seul camescope familial, où la lumière était des plus aléatoires, sans parler du cadrage des plus mouvants. Autre raison qui explique sans doute ma déception : je n'ai pas apprécié la musique. Alors que son traitement était justement original puisque bien souvent, les morceaux, composés pour l'occasion, ont été utilisés dans leur entier.

Au final, Once, titre tiré d'une expression typiquement irlandaise que le réalisateur explique dans le making of, reste à mes yeux un "joli film" mais malgré tout une oeuvre où la mayonnaise n'aura pas monté ! Thomy, thomy, lala lala la... N'oublions cependant point l'Essentiel : se contenter de ce qui est ! Pour paraphraser le sous-titre du film, Certaines rencontres vous marquent toute une vie, il n'en est pas de même de tous les films, aussi bien ficelé soient-ils d'un point de vue marketing. Je m'en remettrai.